soins et services de première ligne en santé mentale
Personnes visées
Toute personne ayant un besoin social ou psychologique ou éprouvant des signes et symptômes pouvant être associés à des problèmes de santé mentale.
Qui la met en œuvre ?
Les différents professionnels de la santé et des services sociaux impliqués dans les services de proximité (première ligne), incluant les médecins de famille, les travailleurs sociaux, les infirmières, etc.
Formations nécessaires
Oui.
Personnes visées
Toute personne ayant un besoin social ou psychologique ou éprouvant des signes et symptômes pouvant être associés à des problèmes de santé mentale.
Qui la met en œuvre ?
Les différents professionnels de la santé et des services sociaux impliqués dans les services de proximité (première ligne), incluant les médecins de famille, les travailleurs sociaux, les infirmières, etc.
Formations nécessaires
Oui.
Le terme « première ligne » réfère aux services de proximité offerts à l’ensemble de la population par différents intervenants de la santé et des services sociaux200. Ils constituent généralement le premier endroit où la personne fait sa demande d’aide, souvent par l’entremise du médecin de famille ou d’un autre professionnel201, par exemple une infirmière, un travailleur social ou un psychologue.
Au Québec, en référence à la Loi modifiant le Code des professions et d’ autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines202, les médecins et les psychologues peuvent évaluer les troubles mentaux de même que les infirmières et les conseillers d’orientation s’ils sont habiletés par leur ordre professionnel200. Les intervenants qui offrent des services de première ligne jouent un rôle important dans le repérage et le traitement des troubles mentaux fréquents chez les adultes. La majorité des personnes présentant des signes et symptômes dépressifs ou anxieux ou atteintes d’un trouble de l’adaptation, d’un trouble dépressif ou un trouble anxieux sont prises en charge et traitées par les services de première ligne lesquels sont appelés à travailler, au besoin, en collaboration avec les services spécialisés en santé mentale ainsi que les organismes communautaires200. Le soutien à la participation active des personnes et de leurs proches dans les soins de santé mentale, de même que dans l’organisation de ces soins, est également un facteur important à considérer dans leur rétablissement. Ce soutien peut prendre la forme de soutien à l’autogestion des soins, de prise de décision partagée, d’encourager le soutien par les pairs, de l’implication des proches et la participation des personnes (patients partenaires) dans le développement des trajectoires de services203.
Bien que la définition des services de première ligne inclut parfois les organismes communautaires et les milieux scolaires200, cette fiche traite plus précisément des services de première ligne offerts dans le réseau public québécois de la santé et des services sociaux dont les principaux accès en santé mentale se situent dans les groupes de médecine familiale (GMF) et dans les centres locaux de services communautaires (CLSC) et guichets d’accès en santé mentale des CISSS et des CIUSSS. À cela s’ajoute le service de consultation psychosociale téléphonique Info-Social (811) offert en tout temps204-207.
Les groupes de médecine familiale (GMF, GMF-U, GMF-R) et cliniques médicales :
Au Québec, depuis le début des années 2000, les groupes de médecine familiale (GMF) ou groupes de médecine familiale universitaires (GMF-U) constituent la base de l’organisation des soins et services de santé physique et santé mentale de première ligne204. Ils visent à faciliter l’accès à un médecin de famille ainsi qu’à une équipe interdisciplinaire201. Les GMF-U sont des GMF qui sont reconnus pour leur mission d’enseignement universitaire, les soins peuvent aussi être offerts par des médecins résidents supervisés. Les super-cliniques, également appelées les groupes de médecine familiale réseau (GMF-R), sont des GMF avec un panier de services accru pour répondre aux besoins semi-urgents et urgents simples des patients sans médecin de famille ou des patients ne pouvant consulter leur propre médecin de famille dans des temps raisonnables204,208. Les services offerts dans les GMF sont couverts par la régie de l’assurance maladie du Québec209à l’exception de certains GMF qui offrent des services publics et des services privés payants en parallèle. Des cliniques médicales exclusivement privées et payantes existent également au Québec. La présente fiche se concentre toutefois sur les services publics.
Les Centres locaux de services communautaires (CLSC) :
Les centres locaux de services communautaires (CLSC) font partie des CISSS et des CIUSSS. Ils offrent des services de santé et des services sociaux courants à la population selon un territoire défini205. Lorsqu’une personne s’adresse à son CLSC pour un besoin en santé mentale, psychologique ou social, elle sera dirigée vers le service d’Accueil, Analyse, Orientation et Référence (AAOR) où elle pourra rencontrer un intervenant psychosocial et être orientée vers des services appropriés207,210. Ce service est offert avec ou sans rendez-vous et les horaires sont variables selon les établissements. Par exemple, une personne pourrait consulter à l’AAOR au sujet du stress, de l’anxiété, de la déprime, du deuil, des relations familiales difficiles ou de toutes autres répercussions psychosociales de la COVID-1942. Plusieurs services psychosociaux généraux offerts par les professionnels des CISSS et des CIUSSS, dont le service d’AAOR, ont été bonifiés dans le cadre du Plan d’action : Services psychosociaux et services en santé mentale en contexte de COVID-1942.
Les guichets d’accès en santé mentale adulte (GASM) :
Les CISSS et les CIUSSS sont dotés de guichet d’accès où l’ensemble des nouvelles demandes en santé mentale sont évaluées et les professionnels orientent les personnes vers le bon service (par exemple : CLSC, ressource dans la communauté ou service spécialisé)201. Le fonctionnement des guichets d’accès varie selon les différents CISSS et CIUSSS207 et une personne doit généralement s’adresser à un professionnel de la santé et des services sociaux, notamment un médecin de famille ou un intervenant de l’AAOR du CLSC, pour ensuite être référée au guichet d’accès en santé mentale211-213.
Le service Info-Social (811) :
Il s’agit d’un service de consultation téléphonique offert 24 heures par jour, 7 jours par semaine, par les professionnels des CISSS et des CIUSSS. Il suffit de composer le numéro 8-1-1 pour y accéder et parler avec un infirmier ou infirmière ou encore un intervenant psychosocial. Différentes interventions y sont offertes dont l’information psychosociale pour la personne et pour ses proches, l’intervention de type prévention-éducation et l’intervention en situation de crise. Ce service est accessible dans toutes les régions du Québec à l'exception des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik qui disposent de leur propre ligne d’appel (voir liens vers les ressources)206,207,210.
Les individus et les familles qui éprouvent des difficultés au niveau de leur bien-être psychologique peuvent :
- Obtenir de l’aide en consultant un professionnel en GMF, au CLSC ou en composant le 811214.
- Prendre le temps de bien se préparer pour parler de leur santé mentale à un professionnel de la santé et des services sociaux : Pour ce, rassembler les informations importantes concernant leur état de santé, leurs antécédents personnels et familiaux, leurs habitudes de vie, leur médication s’il y a lieu, et les événements vécus. Faire une liste de ses symptômes, leur fréquence et leur moment d’apparition (par exemple : difficulté à dormir 3-4 nuits par semaine depuis un mois, pensées négatives chaque jour depuis environ 2 semaines, etc.). Écrire ses questions et ses préoccupations. Noter les changements dans votre fonctionnement. Inviter un proche à l’accompagner si cela rend la personne plus à l’aise215,216.
- Bien noter les recommandations des professionnels rencontrés pour faciliter leur mise en application et valider votre compréhension auprès d’eux. Discuter des possibilités de suivi.
En contexte de pandémie liée à la COVID-19, une plus grande vigilance de l’état de santé mentale des personnes est de mise, notamment pour les clientèles vulnérables117. Les interventions à distance et le rehaussement de l’offre d’autosoins sont des actions spécifiques à prévoir, entre autres pour les personnes présentant un trouble mental fréquent ou à risque de détresse psychologique 117. L’utilisation de moyens technologiques (internet, vidéoconférence, messagerie texte, courrier électronique, appel téléphonique, etc.) pour le soutien et l’intervention auprès des personnes pourrait d’ailleurs modifier les pratiques futures en permettant de mieux rejoindre les populations en milieu rural217. Cependant, il est important que le type de soutien offert soit adapté aux conditions et aux capacités des personnes. Par exemple, un programme d’autosoins guidés serait moins indiqué pour les personnes ayant des difficultés de concentration ou de lecture ou ressentant des malaises physiques secondaires à la covid-1911. La poursuite des recherches est recommandée afin d’évaluer l’efficacité des autosoins guidés, basés sur la thérapie cognitivo-comportementale, en fonction du type de soutien offert et du niveau d’atteinte de la condition mentale des personnes218.
Malgré plusieurs initiatives réalisées, l’accès aux soins et services de première ligne ainsi que l’accès à un médecin de famille demeurent des enjeux au Québec201,207. Même lorsqu’elles sont inscrites dans un GMF, certaines personnes peuvent avoir des difficultés à obtenir un rendez-vous le jour même ou le lendemain201. Le repérage des troubles mentaux est également un enjeu en première ligne de même que la crainte des personnes de vivre de la stigmatisation si elles présentent un trouble mental. Des personnes hésitent souvent à consulter et lorsqu’elles le font, elles ne reçoivent pas toujours les services et les soins dont elles auraient besoin200. L’amélioration de l’accès aux services en santé mentale ainsi que l’accès plus rapide aux services de première ligne sont des objectifs du plan stratégique 2019-2023 du ministère de la Santé et des Services sociaux201. Le soutien à la pratique des intervenants de première ligne œuvrant dans les centres intégrés ou en médecine familiale est également une mesure identifiée dans le plan d’action provincial en matière de santé mentale219.
Dans ce contexte, les intervenants de première ligne peuvent :
- Être à l’affût des impacts sur la santé mentale de la covid-191,2.
- Repérer les personnes à risque au plan psychosocial117,220 (Voir la Trousse portant sur l’identification des personnes à risque de vulnérabilité psychosociale dont le lien se trouve dans les ressources de la présente fiche) et évaluer leur condition mentale 200. Se référer au guide de pratique clinique du gouvernement du Québec (2019) afin de connaître les outils de repérage des troubles mentaux fréquents chez les adultes, comme le PHQ-9 pour le dépistage et le suivi de la dépression ou le GAD-7 pour les troubles anxieux ainsi que les différentes actions possibles dans le cadre d’un modèle de soins par étapes (voir Troubles mentaux fréquents : repérage et trajectoires de services, gouvernement du Québec (2019) dans les liens vers ressources pour les intervenants).
- Se référer, aux différents guides de pratique cliniques reconnus pour les troubles mentaux courants pour les autres aspects liés à la détection, à l’évaluation, le traitement et le suivi des personnes présentant ces conditions (Le document du MSSS (2019) Troubles mentaux fréquents : repérage et trajectoires de services gouvernement du Québec réfère aux guides du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) pour divers troubles. Voir liens vers ressources pour les intervenants).
- Évaluer le risque suicidaire lors de l’évaluation des personnes qui souffrent de dépression et le refaire régulièrement au cours du traitement220. Il est possible d’utiliser une grille d’évaluation du risque suicidaire, comme la Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire pour laquelle une formation préalable est requise afin de pouvoir l’appliquer 220,221 (voir lien vers les ressources).
- Assurer une surveillance active de la condition mentale et de la psychoéducation200.
- Impliquer les usagers et leurs proches dans l’organisation de leurs soins203.
- Connaître les ressources locales disponibles220.
- En lien avec les autosoins :
- Offrir du soutien à l’autogestion pour les personnes ayant des troubles mentaux courants légers à modérés sans dysfonctionnement important: présenter le matériel aux personnes afin de faciliter leur utilisation (livres, manuels d’autosoins, matériel numérique adapté au niveau de lecture de la personne et basé sur les principes cognitivo-comportementaux), assurer un suivi des progrès réalisés et des résultats (rencontres en personnes ou téléphoniques). Un maximum de 6 à 8 séances sont suggérées sur une période de 9 à 12 semaines200. (Voir la fiche « Autosoins en santé mentale en contexte de pandémie »).
- Proposer l’intégration d’un groupe d’autosoins (sauf pour le trouble de stress post-traumatique), d’un groupe de soutien ou d’entraide, de services de soutien à l’éducation et à l’emploi ou d’un programme de réadaptation selon l’état clinique de la personne200.
- Référer à un spécialiste si vous constater que la situation de la personne dépasse votre champ de compétences. Orienter la personne vers des services complémentaires aux fins d’évaluation et de traitement plus poussés200. Dans ce cas, communiquer avec un médecin spécialiste en psychiatrie ou une autre ressource spécialisée en santé mentale (par exemple : infirmière praticienne spécialisée en santé mentale, psychologue) avant de diriger la personne vers la deuxième ligne220. Vous trouverez aussi des exemples d’interventions spécialisées basées sur la thérapie cognitivo-comportementale dans la présente boîte à outils.
Pour tous
Trouvez votre CISSS ou CIUSSS : http://sante.gouv.qc.ca/repertoire-ressources/votre-cisss-ciusss/
Ressources d'aide
Lignes de soutien téléphonique pour les Premières Nations : Kamatsiaqtut Nunavut helpline, également disponible au Nunavik : 1-800-265-3333. Service gratuit disponible en tout temps et offert par des bénévoles formés. http://nunavuthelpline.ca/ ET Hope for wellness helpline : 1-855-242-3310, disponible en tout temps pour les Premières Nations et les Inuits. Un service de clavardage est aussi offert : https://www.hopeforwellness.ca/
Document
Obtenir de l’aide et du soutien pour les troubles mentaux fréquents : document d’information à l’intention du public, gouvernement du Québec (2019). Guide décrivant les troubles mentaux fréquents, le déroulement d’une demande d’aide et les options de traitements. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2019/19-914-19W.pdf
Fiches psychosociales
Publiées par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Elles s’adressent aux citoyens et aux intervenants et abordent différentes problématiques psychosociales en contexte de sinistre. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/types/fiche-psychosociale
Présentations
Santé mentale 101 du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). Série de tutoriels en ligne gratuits pour démystifier la santé mentale : Introduction à la santé mentale, introduction aux dépendances, la dépression, les troubles anxieux, les préjugés, les étapes du changement et plusieurs autres. http://www.camh.ca/fr/info-sante/sante-mentale-101?page=0
Pour les intervenants et les gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux, incluant les médecins
Organisme
Réseau-1 Québec : Réseau de connaissances en services et soins de santé intégrés de première ligne ayant pour but de rassembler les chercheurs, les patients, les cliniciens et les gestionnaires afin de travailler en collaboration pour améliorer les pratiques en première ligne au Québec. https://reseau1quebec.ca/ Voir également la section Covid-19 et première ligne : des innovations en lien avec la santé mentale. https://reseau1quebec.ca/veille-des-besoins-et-innovations-en-premiere-ligne-des-resultats-en-lien-avec-la-sante-mentale/
Présentation
Soutien à l’autogestion de la dépression, Bilsker, D. (2014), Simon Fraser University et réseau Qualaxia. Diapositives d’une présentation webinaire pour favoriser le soutien à l’autogestion chez les personnes atteintes de dépression légère à modérée. https://www.qualaxia.org/wp-content/uploads/2014-octobre-presentation.pdf
Soutenir la participation des usagers et leurs proches dans les soins de santé mentale de première ligne : Un travail d’équipe !, Menear, M. (2020), réseau de collaboration sur les pratiques interprofessionnelles en santé et services sociaux-centre d’expertise sur la collaboration interprofessionnelle, réseau de recherche en santé des populations du Québec, centre de recherche sur les soins et services de première ligne de l’université Laval et réseau Qualaxia. Webinaire où sont présentées différentes stratégies à mettre de l’avant pour promouvoir l’implication des usagers et de leurs proches. https://www.youtube.com/watch?v=cmHiRDGEy44&feature=youtu.be
Documents
Pandémie-Covid-19 : Trousse portant sur l’identification des personnes à risque de vulnérabilité psychosociale, gouvernement du Québec (2020). Conçue pour soutenir les établissements du réseau de la santé et des services sociaux dans le processus de préparation et d’intervention psychosociale en contexte de pandémie. Inclut des fiches synthèses et les besoins prioritaires des différents groupes vulnérables dans la population ainsi que des outils de référence pour les partenaires. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-210-05W.pdf
Plan d’action : services psychosociaux et services en santé mentale en contexte de COVID-19, gouvernement du Québec (2020). S’adressent aux CISSS et CIUSSS et présentent les actions prioritaires à déployer pour s’assurer de répondre aux besoins psychosociaux observés et anticipés dans la population. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-210-131W.pdf
Covid-19 Plan d’action pour une deuxième vague, gouvernement du Québec (2020). Identifie et décrit les priorités d’actions du gouvernement advenant une deuxième vague de la pandémie. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-210-257W.pdf également disponible en document synthèse https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-210-247W.pdf
Troubles mentaux fréquents : repérage et trajectoires de services, gouvernement du Québec (2019). Guide de pratique clinique s’adressant aux intervenants du réseau de la santé et des services sociaux, incluant les médecins, aux gestionnaires et aux partenaires offrant des services de proximité et des services spécifiques en santé mentale. Le guide propose des liens vers plusieurs guides de pratique actualisés du NICE pour diverses conditions. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2019/19-914-20W.pdf
Faire face à la dépression au Québec : protocole de soins à l’intention des intervenants de première ligne, Fournier, L. et Roberge, P. (2012), Centre de recherche CHUM, Université de Sherbrooke et INSPQ. Protocole qui propose des balises pour dépister, évaluer et traiter la dépression. S’adresse aux médecins omnipraticiens et aux différents professionnels de la santé et des services sociaux en première ligne. https://medfam.umontreal.ca/wp-content/uploads/sites/16/Protocole-Dépression-Qualaxia.pdf
Services sociaux généraux- offre de service : Orientations relatives aux standards d’accès, de continuité, de qualité, d’efficacité et d’efficience. Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (2013). Document qui décrit les six services sociaux généraux offerts dans le réseau public : AAOR, Info-Social 811, l’intervention de crise dans le milieu 24/7, la consultation sociale, la consultation psychologique et le volet psychosocial en contexte de sécurité civile. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-803-01F.pdf
Boîte à outils pour la surveillance post-sinistre des impacts sur la santé mentale, Canuel, M. et Gosselin, P. (2019), Institut national de santé publique du Québec. Développé pour la surveillance post-sinistre, ce document propose un répertoire d’outils diagnostics et de suivi pouvant être utilisés dans le cadre d’une pratique clinique. Contient plusieurs questionnaires et formulaires standardisés en santé mentale. https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2523_boite_outils_surveillance_post_sinistre.pdf
Formation
Intervenir auprès de la personne suicidaire à l’aide de bonnes pratiques, Association québécoise de prévention du suicide. Formation d’une durée de 3 jours s’adressant aux intervenants possédant des habiletés de base en intervention et travaillant auprès de personnes vulnérables au suicide. Permet l’utilisation de la Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire. https://www.aqps.info/se-former/formation-intervenir.html